Edito
Seuil se veut un lieu d’accueil transitoire qui vise à permettre aux jeunes de vivre une expérience, éphémère mais unique, qui fasse évoluer leurs relations et les poussent à questionner leur vécu scolaire.
mardi 23 février 2016
lundi 8 février 2016
L'addiction aux jeux vidéo
Introduction
Au départ, je me posais quelques questions sur la Playstation alors j'ai mis sur le tableau tout ce qui me passait par la tête et puis j'ai fait des petits groupes que j'ai nommés. De là, j’ai mis sur papier les questions que cela me posait avant d’en garder 3 qui correspondent à ce que je souhaite connaître de ce sujet. Ensuite, j'ai fait des recherches d’articles sur internet qui parlaient de ce sujet. J'ai trouvé de bons articles que j’ai lus en mettant en fluo tout ce qui rejoignait nos questions et puis je me suis lancé dans l’écriture du texte en essayant de répondre aux questions posées.
Q1 : Le jeu vidéo satisfait-il les besoins psychologiques de base ?
Dans l’article « Pourquoi aimons-nous les jeux vidéo? » du site Psy&geek.org l’auteur explique que le jeu vidéo répond à 3 besoins fondamentaux :
- Autonomie : Le joueur se sent maître de ses actions. Il est un acteur d’un monde qu’il contribue à créer par ses actions.
- Compétence : Sentiment d’efficacité sur son environnement, avoir le contrôle du jeu (sentiment de puissance, la défense, agilité).
- Le besoin d’être relié à autrui : Le jeu en ligne multi-‐joueurs permet d’être en lien avec d’autres personnes et d’éprouver des sentiments de sympathie et d’empathie.
Q2 : Pourquoi aime-t-on les jeux vidéo?
D’une part, d’après cet article, le jeu vidéo satisfait trois besoins fondamentaux. Ensuite, le jeu vidéo permet :
- L’héroïsation : Jouer à un jeu vidéo, c’est être un héros. Il s agit toujours de sauver une princesse, sa propre vie, le monde.... Chaque click, chaque bouton fait évoluer le personnage vers la fin du jeu. A la fin du jeu, tout se finit bien grâce aux actions du joueur. Il joue dans un monde imaginaire dans lequel il peut s’épanouir grâce à son imagination.
- Le jeu : Le jeu vidéo est un jeu et à tout âge, on peut aimer le jeu. Certaines personnes jouent aux jeux de société, d’autres à un instrument de musique et d’autres aux jeux vidéos.
- Tous les organes sensoriels de l’être humain sont sollicités dans les jeux vidéos « comme dans la vraie vie ». Par exemple, le sens du toucher est exercé via les manettes ou joystick, le sens de la vue est exercé via les images sur l’écran, l’ouïe est exercée en écoutant les différents sons.
- Dans le jeu vidéo, le joueur vit toutes sortes de sensations et émotions (peur, angoisse, joies,…). Le jeu vidéo permet d’explorer des situations nouvelles en incarnant différents personnages. Il permet de mieux comprendre son environnement et le monde dans son ensemble. Certains joueurs trouvent un sens à leur vie via le jeu.
Q3 : Comment se crée l’addiction chez certaines personnes ?
On parle d’addiction quand le jeu vidéo devient le principal centre d'intérêt, voire l’unique au détriment des autres activités (relationnelles, professionnelles, artistiques, scolaires, … ).
Tout le monde a droit a des excès, surtout les ados et jeunes adultes, mais passer régulièrement plusieurs heures par jour à jouer, surtout si on le fait seul, est bien inquiétant et certainement excessif. C’est quand il n’y a plus d’échange avec les autre qu’il faut commencer à se poser des questions.
Tout le monde ne devient pas addict aux jeux vidéo. Ceux qui deviennent accros, ce sont ceux qui ont eu des problèmes dans leur passé (le plus souvent des problèmes de famille) et qui remettent tout sur le jeu. Plutôt que de chercher une solution au problème, la personne préfère la fuite dans un monde virtuel. Les personnes les plus fragiles, les moins autonomes auront tendance à jouer plus.
La majorité des gens n’a pas de tel problème. Elle voit le jeu comme un divertissement ou une façon de passer le temps entre amis.
Q4 : Est-ce que certains styles de jeux créent plus d’addiction ?
Oui. Les jeux MMORPG (jeux de rôle en ligne massivement multi‐joueurs) créent plus d addiction parce que ce style de jeu continue toujours à jouer quand on n’est pas là. Dans ces jeux, on peut faire de tout (jouer avec des joueurs en ligne, combattre, jouer avec l’ordinateur et le combattre,… beaucoup de choses différentes comme dans la vraie vie). En plus de cela, sans être dans le jeu, le joueur ne peut s’arrêter d’y penser, se demandant comment évolue le jeu et les autres joueurs craignant d’être dépassé par le jeu qui ne s’arrête pas.
Ma conclusion :
Comme écrit dans les articles, on ne sait pas vraiment dire ou diagnostiquer une personne comme étant dépendante ou pas en se basant uniquement sur le temps qu'elle passe à jouer. Ma recherche m’a appris que ce sont souvent les parents qui se plaignent de leur enfant qui passe beaucoup de temps sur les jeux vidéo. Le joueur ou l’enfant n’y voit lui pas un problème. Il s'agit d'un problème qui doit être regardé dans un contexte. Si l’enfant jouant beaucoup au jeu vidéo le fait car il a vécu des problèmes de familles dans le passé, il faudrait par exemple faire attention à ce que je jeu ne devienne pas alors une fuite par rapport à ces problèmes.
SIRI, SORT-ON DE LA CAVERNE ?
« Un Français consulte
en moyenne 150 fois son téléphone par jour », selon l’émission Cash
Investigation diffusée sur France 2, aussi bien pour appeler et envoyer des SMS
que potentiellement pour aller sur des réseaux sociaux via internet.
Je me suis donc demandé quel est l’impact des
nouveaux moyens de communications sur le comportement et les relations humaines
dans le monde réel.
Afin de tenter
de répondre à ma question, je vous présenterai les avis et idées de différentes
personnes s’étant intéressés à ce thème. Tout d’abord, nous allons aborder des
opinions de personnes parlant de problèmes de dépendances, de changements
négatifs dans le comportement, d’entraves aux relations et du potentiel
sentiment de solitude.
Ensuite, nous
verrons que certains défendent l’utilisation de réseaux sociaux et de
smartphones comme favorisant la sociabilité et les relations. Les changements
de comportement pourraient dès lors être positifs. De plus, certains évoquent
de grandes transformations du cerveau humain et/ou de la société. Finalement,
nous synthétiserons toutes ces idées afin d’aller plus loin dans notre
réflexion personnelle.
Les impacts sont-ils négatifs…
Pour Jérémy
Bodon, auteur du livre « Le smartphone, entre dépendance et
prothèse : vers un Transhumanisme ? », les utilisateurs peuvent
être dépendants des nouvelles technologies de communication. De ce fait ils ont
tout le temps besoin d’être stimulés par quelque chose. Les moments où l’utilisateur
ne fait rien lui sont insupportables.
Notre mémoire ne
serait également plus stimulée. Par exemple, quand nous nous rappelons plus de
quelque chose, nous cherchons sur Google ou SIRI, l’assistant personnel
intelligent de l’Iphone, au lieu de faire l’effort de retrouver l’information
en s’en rappelant.
De plus, il
explique que nous, utilisateurs, sommes tout le temps occupés et distraits par
nos téléphones. Notre attention aux choses autour de nous est donc diminuée,
nous pouvons par exemple ne pas voir la voiture qui arrive en traversant une
rue.
Mais aussi, notre
expérience sensorielle dans l’instant présent est diminuée lorsque l’on utilise
son téléphone ou son ordinateur. Nous allons faire moins attention à ce que nos
sens perçoivent autour de nous, l’ « expérience » auditive d’une
fanfare à côté de nous sera diminuée.
Enfin, Jérémy Bodon
pense que le fait d’utiliser notre appareil en même temps que de faire autre chose
à côté nuit aux relations, surtout si nous avons un interlocuteur réel en face
de nous.
Stephen Marche,
écrivain Canadien, pense que les conséquences sociales des réseaux sociaux sont
graves. Nos amitiés réelles se développent moins, nous avons moins de personnes
à qui nous confier et nous avons aussi moins de relations fortes avec les
membres de notre famille.
Dans son article « Is Facebook making us lonely? »
(Facebook nous rend-il solitaires ?), il explique
que la vie solitaire se développe et que de plus en plus de gens vivent seuls
chez eux. La cause directe de cette augmentation serait ces nouvelles
technologies de communication. La preuve de cette affirmation serait que les personnes
les plus solitaires passeraient le plus de temps sur Facebook.
Sherry Turkle, professeur Américaine au MIT
pense que les relations que l’on peut avoir via internet ne sont jamais vraiment
affectives et humaines. Pour elle, un lien ne peut se créer que si les deux
personnes se voient face à face.
Aicha Cardoen et
Yves Collard sont deux journalistes ayant écrit un article sur ce sujet. Celui-ci
se nomme « Facebook isole-t-il ou socialise-t-il ? ». Dans cet
article, ils expliquent que l’abus des réseaux sociaux et des smartphones a un
effet négatif de dépendance sur l’utilisateur.
… Ou positifs ?
Aicha Cardoen et
Yves Collard défendent également qu’une utilisation modérée soit sans impact négatif sur les relations
humaines, que celle-ci encouragerait même la sociabilité.
Ils pensent que
la raison pour laquelle tant de gens s’y retrouvent est justement due à cette
sociabilité plutôt qu’à l’isolement. Selon eux, grâce à ça, nous avons plus
d’amis qu’avant.
Ils ajoutent que
malgré cette augmentation du nombre d’amis, les liens entre personnes restent
forts. Dans la réalité, les utilisateurs parlent vraiment qu’avec un nombre
restreint d’amis, les vrais.
Michel Serres
est philosophe, historien des sciences et homme de lettres français. Pour lui,
l’avantage des nouvelles technologies est qu’on peut trouver une information
instantanément et aussi pouvoir communiquer avec n’importe quelle personne dans
le monde, quand on le veut.
Le point sur
lequel il insiste est que Le virtuel n’a pas été inventé avec les nouvelles
technologies, il existe depuis l’aube de l’humanité. L’odyssée d’Ulysse est
déjà considérée comme virtuelle.
Eric Klinenberg,
auteur du livre « Going Solo », dont s’est inspiré Stephen Marche
pour son article, dément les arguments de ce dernier selon lesquels un
sentiment d’isolement serait directement la conséquence de l’augmentation de la
connectivité. Eric Klinenberg l’accuse d’avoir repris les chiffres de son livre
concernant l’augmentation de foyers composés par une seule personne afin de
servir à ses propres idées. Alors que,
le message de base est différent et plus optimiste notamment sur les nouvelles
technologies.
Pour illustrer
cette accusation voici un exemple qui devrait parler à tout le monde : Notre
première donnée est que le naufrage du paquebot Titanic qui a été provoqué par
un iceberg, a eu lieu en 1912 et a bouleversé les esprits à l’époque. Comme
seconde donnée, imaginons que nous avons la preuve que le nombre total de
sous-marins eusse été quadruplé entre
1912 et 1942. L’erreur commise par Stephen Marche serait de conclure « Le
naufrage du Titanic a bouleversé les esprits, donc, au lieu de continuer à
naviguer sur mer et de risquer de couler à cause d’éventuels icebergs on a
préféré utiliser des sous-marins et c’est pour ça que leur nombre a
quadruplé. »
Selon Keith
Hampton, Professeur à l’université de Toronto, le but des réseaux sociaux pour
les utilisateurs n’est pas de se connecter pour essayer de trouver ce qui leur
manque dans leur vie réelle. Il a
également remarqué que les utilisateurs d’internet sont plus actifs et engagés
dans leur société que ceux qui ne l’utilisent pas. Par exemple ils seront plus
enclins à exposer leurs opinions politiques grâce notamment à l’anonymat du
net.
Jérémy Bodon
qui, nous avons vu auparavant, est plutôt pessimiste sur la question des
nouvelles technologies, reconnait quand même quelques changements positifs. Ainsi
donc pour lui, le meilleur est que les utilisateurs sont plus sensibles à l’inventivité
et à la créativité.
Ce constat amène à la question de ce que les
nouvelles technologies ont profondément modifié. Plusieurs personnes ont donné
leurs réponses et celles-ci bien que différentes peuvent toutes être bonnes ou
mauvaises. Pour Zeynep Tufekci de l’université de Princeton, c’est notre
société entière qui a changé, et nous faisons que nous adapter.
Tandis qu’Aicha Cardoen et Yves Collard
pensent plutôt que c’est notre sociabilité, c’est-à-dire notre capacité à
évoluer en société, et la manière de la voir ont changé.
Enfin Michel Serres pense plutôt que le
cerveau humain est en évolution et ne fonctionne plus de la même manière
qu’avant. Pour lui, de toute évidence, les jeunes ne pensent plus de la même
manière que leurs parents et encore moins que leurs grands-parents. Le monde a
changé et ses nouveaux habitants aussi.
De nouvelles questions
Maintenant que
nous nous sommes renseignés sur les avis de différents spécialistes, il serait
bon de nous interroger également.
La première
question qui nous viendrait à l’esprit est celle de la limite entre un usage
modéré et un usage excessif des nouvelles technologies de communication.
La barrière entre ces deux cas reste très floue à l’heure actuelle. Je pense
qu’il faudra attendre quelques années avant d’avoir une étude qui pourra cerner
l’ensemble du sujet.
Doit-on dire oui
ou non au changement ? Depuis l’aube de l’humanité toutes les sociétés ont
subi de grands changements qui ont bouleversé la manière de vivre. Prenons
l’exemple de l’imprimerie qui a révolutionné le monde, au XVième
siècle c’était quelque chose de très nouveau et plutôt mal vu par le clergé et
les élites qui craignaient la diffusion du savoir qu’ils détenaient à toute la
population. Il y aura toujours des personnes qui seront pessimistes de la nouveauté. Je ne pense pas que l’on pourrait affirmer
que ces personnes aient tort ou raison pour le moment. Nous sommes actuellement
encore dans cette période de grands changements, ce n’est que dans quelques
années que nous pourrons affirmer si la finalité a eu un impact plutôt positif
ou négatif.
Les impacts
peuvent être encore plus énormes que l’on ne pense. Les nouvelles technologies
de communication joueront-elles un rôle majeur dans la politique ? C’est
déjà arrivé auparavant, les révolutions du printemps arabe se sont propagées
rapidement grâce aux réseaux sociaux. On peut s’attendre à ce que d’autres
actes politiques forts naissent grâce aux réseaux sociaux. En effet, les
internautes ont plus tendance à exprimer leurs idées sur internet par le biais
de l’anonymat.
Les smartphones,
ordinateurs et réseaux sociaux sont-ils devenus indispensables pour vivre dans
notre société actuelle ? Même si cela devient de plus en plus rare un
certain nombre de personnes n’ont pas de smartphone et/ou ne sont inscrit sur
aucun réseau social. Et il est encore plus rare de trouver quelqu’un qui
n’utilise pas du tout internet. Pour moi, internet n’est pas indispensable mais
il reste un outil beaucoup plus pratique et polyvalent que ses alternatives.
Par exemple chercher un itinéraire sur Google Maps est bien plus facile et
rapide qu’avec une carte routière. Ne possédant pas de smartphone, je trouve ce
genre d’appareil peu utile, le seul avantage que je lui trouve est qu’il permet
d’accéder à internet n’importe où on est en cas de besoin. Finalement je trouve
que les réseaux sociaux ne sont pas une chose mauvaise en elles-mêmes mais je
crois qu’il faut néanmoins faire attention à ne pas tomber dans l’addiction.
SIRI, que conclure ?
Nous nous étions
premièrement posé la question de l’impact des nouveaux moyens de communications
sur le comportement et les relations humaines.
Comme nous avons
pu le voir précédemment les personnes opposées aux nouvelles technologies
pensent que les réseaux sociaux et les smartphones poussent à la dépendance. À
cela s’ajouterait un isolement et des
changements problématiques du comportement humain au quotidien, ce qui pour
eux, nuit aux relations humaines.
Les défenseurs
de ces nouvelles technologies remarquent plutôt une augmentation de sociabilité,
tout en conservant nos liens avec nos amis proches aussi fortement et en
rapprochant les individus entre eux. Tout cela, en favorisant l’engagement
politique dans la société actuelle car les idées se diffusent plus rapidement
par internet.
Nous pouvons
donc voir que ces avis divergent. Ainsi, nous ne pourrons constater qu’ultérieurement
l’entièreté de ce que les nouvelles technologies ont changé. Nous pouvons
néanmoins supposer que cela influencera le
développement de la politique. Cependant, même si les personnes qui n’utilisent
ni téléphone ni internet deviennent très rares, ce ne sont pas encore des objets indispensables à la vie
en société. Bien qu’ils restent des outils assez pratiques.
La réponse à la
problématique ne serait donc pas être absolu et puisqu’il y a une multitude d’avis
plus ou moins nuancés. Je remarque cependant que ses impacts touchent à la
sociabilité et au comportement humain. La réflexion à cette grande question en
amène de nouvelles.
Cet article a été écrit grâce à Google.
Josias Van Droogenbroeck
Bibliographie
SHIVA_ Cerveaux
2.0 : comment Internet (et les smartphones) a profondément changé
nos vies_ 25 Juin 2013_ Atlantico.fr_ url : http://www.atlantico.fr/decryptage/cerveaux-20-comment-internet-et-smartphones-ont-profondement-change-notre-degre-attention-aux-choses-jeremy-bodon-737071.html
PASCALE NIVELLE_ Petite Poucette_ la génération mutante_ 03 Septembre 2011_
libération.fr_ url : http://www.liberation.fr/culture/2011/09/03/petite-poucette-la-generation-mutante_758710
AICHA CARDOEN ET YVES COLLARD_ Facebook
isole-t-il ou socialise-t-il ?_ Mars 2012_ Media Animation_ url : http://www.media-animation.be/Facebook-isole-t-il-ou-socialise-t.html
HUBERT GUILLAUD_Internet nous rend-il
seul ? Non !_02 Mai 2012_internetactu.net_ url : http://www.internetactu.net/2012/05/02/internet-nous-rend-il-seul-non/
EMMANUELLE LUCAS_ Qui sont les amis
Facebook ?_08 Octobre 2014_ la Croix_ url : http://www.la-croix.com/Famille/Parents-Enfants/Dossiers/Qui-sont-les-amis-Facebook-2014-10-07-1217634
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