Par Fatine
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Pourquoi avons-nous mis ce projet en place ?
Nous avons décidé
de mettre ce projet de rencontre en place pour voir et vivre le
quotidien des personnes souffrant d’un handicap, pour mieux les
comprendre, et également parce que c’était un désir de notre
équipe de réaliser ce projet.
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Comment avons-nous choisi ce public ?
Nous avons
d’abord parcouru les différents types handicaps. Chacun a fait un
petit travail de recherche avec des questions, auquel nous devions
répondre grâce à internet. Ensuite, nous nous sommes rassemblés
pour expliquer aux autres jeunes chaque handicap.
Par après, nous
avons fait un choix de manière individuelle pour ensuite arriver à
un choix collectif.
En ressortaient
deux choix : Les sourds et muets (personnes handicapées
sensorielles) et les handicapés mentaux.
Finalement, nous
n’avons pas eu la chance de rencontrer des personnes sourdes et
muettes, notre choix s’est donc fait pour les personnes handicapées
mentales , dans un centre appelé « La Forestière » à
Ixelles.
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Qu’avons-nous mis en place pour mieux comprendre le public ?
Nous avons fait
pleins de petits jeux de mise en situation ; comme un jeu de
puzzle où nous avons porté des lunettes avec des tâches, pour se
mettre en situation de malvoyance et/ ou parfois d'aveugle. Nous
avons également fait du cécifoot, qui est un sport pour les
personnes aveugles. Cette balle de foot contient des grelots pour que
l'on puisse l'entendre.
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Comment raconterais-tu la journée de mardi 15 mars ?
Nous avons
rencontrés quatre personnes souffrant d’un handicap mental. Nous
nous sommes baladés dans un parc le long d’un étang, chacun
accompagnait une personne. Ensuite, nous sommes allés jusqu’à la
Forestière où nous avons pris un café et un goûter.
Par après, nous
avons animé un jeu pour faire connaissance, ainsi qu'un jeu appelé
le « Lotto des saveurs » où le but était de reconnaître
ce qu'ils goûtaient.
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Comment raconterais-tu la journée de mercredi 16 mars ?
En premier, nous
avons été au Carrefour avec les personnes handicapés pour choisir
ce qu’ils voulaient manger pour notre repas de midi. Ensuite nous
avons été au parc, nous avons fait des jeux de ballons, et nous
avons fait un jeu des familles, le but était de reconnaître deux
images de la même famille. Puis, nous sommes allés à la salle de
sport, où nous avons fait des courses relais, des jeux de ballons,
pour finir par un match de basket. Après cette matinée chargée,
nous sommes revenus à Seuil, et nous avons mangé tous ensemble.
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Quel était mon ressenti après ces deux journées passées avec les usagers de la Forestière?
Si je devais me situer sur un
arbre, je me serais mise en situation instable, entre deux branches.
Je n’étais pas à l’aise au début dû à l'un des usagers, qui
voulait sans cesse me prendre la main. A la fin de la première
journée, ça allait on était tous assis, du coup tout le monde
était plus calme. J’ai tout de même ressenti un sentiment de
dégoût quand il me tenait la main, ça m’a agacée car il
revenait toujours vers moi, il avait du mal à respecter ma bulle
personnelle.
J’ai également été choquée,
quand il a enlevé son pantalon au milieu d'un jeu. Personne n'a
compris pourquoi il avait fait ça.
Je me sentais donc parfois dérangée,
parfois tendue, et parfois je me « cachais » derrière
Saliha, une autre jeune.
Lors de la deuxième journée de
rencontre, avec d'autres personnes handicapées, ça allait beaucoup
mieux ! Ils me parlaient, me souriaient malgré le fait que je
ne comprenais pas toujours ce qu’ils disaient.
A la fin de
la deuxième journée, j’étais plutôt gaie car on a pu faire des
petits jeux. Ça s’est bien passé car les personnes handicapées
ont bien compris les règles et les explications.
Mon mot final est :
WAWWWWWWWW ! C’était un truc de fou, c’était différent de
tout ce qu’on a pu vivre auparavant à Seuil. C’était amusant,
et bien. Je me suis rendu compte que finalement certains ne
paraissaient pas pour des handicapées. C’était facile pour moi
d’entrer en relation avec eux.
par Rayane
Explique-nous
la journée de rencontre que tu as vécu le 17 mars et ton ressenti.
Je
pense que les éducateurs ont mis ce projet en place pour nous faire
découvrir le quotidien des personnes handicapées mentales. A la
base, les jeunes avaient choisi de rencontrer des personnes avec une
déficience sensorielle mais nous n’avons pas trouvé
d'associations partenaires pour organiser une rencontre.
Nous avons alors choisi
de rencontrer des personnes avec un handicap mental.
Seuil avait un partenaire de longue date, La Forestière.
Mercredi
matin, nous sommes allés les
rejoindre devant le GB pour y faire quelques courses pour le diner.
Ils pouvaient nous dire
ce qu’ils
aimaient et ce qu’ils n’aimaient
pas manger.
Puis, nous sommes allés
au square à La Chasse, faire un
peu de foot. Certaines personnes jouaient très bien!
Ensuite, nous avons fait
un jeu où l‘on devait
retrouver deux
fois les mêmes images, ils ont tous réussis et on
chacun compris
les consignes. Par après,
nous sommes allés à
la salle de sport faire du foot et du basket. Après
nous sommes rentrés pour partager
le diner.
J'ai
beaucoup aimé, j'ai pris du plaisir à jouer avec les personnes
handicapées mentales, je me suis bien amusé et j’ai bien rigolé.
À
première vue, je pensais que l’un
des usagers de
50 ans était un éducateur car il se comportait ‘‘normalement‘‘.
J'ai
remarqué quelques différences entre les différentes personnes
handicapées. Je trouve que
certains étaient plus impliqués que d‘autres comme s‘il y avait
différents
niveaux d'handicaps. Exemple: l’un
d’eux comprenait
plus vite et se comportait plus ‘‘normalement‘‘ par rapport à
un autre usager qui
avait plus de mal à comprendre et à
répondre
correctement.