Edito


Seuil se veut un lieu d’accueil transitoire qui vise à permettre aux jeunes de vivre une expérience, éphémère mais unique, qui fasse évoluer leurs relations et les poussent à questionner leur vécu scolaire.

jeudi 11 décembre 2014

Cap 48


Cap48 est une organisation belge fondée en 1957 qui permet une récolte de fond pour personnes handicapées, mais il s’agit également d’une émission de télévision diffusée sur la
RTBF.



Le premier jour, on m'a dit que nous allions à La Forestière. C’est un endroit où les
personnes handicapées peuvent passer leur journée. Nous nous y sommes rendu pour vendre des post-it en compagnie de personnes handicapées. Nous en avons vendu pendant 1h30 et avons récolté plus de 100 euros.

Le deuxiéme jour, nous vendions également des post-it, mais cette fois sans personne handicapée .
Même si le temps fut pluvieux, nous avons réussi à en vendre quelques un . Suite à ces deux
premier jours, j’ai remarqué que les gens ne savent pas ce que vivent ces personnes handicapées.


Le troisième et dernier jour, nous avons fait la rencontre de deux personnes devenues handicapés suite à un accident. Elles nous ont raconté leur accident et leur vie après celui-ci.
Cette journée m'a appris qu’il est difficile de vivre suite à un handicap survenu pendant notre vie.

Je peux conclure, suite à mes différentes rencontres et expériences, que peu de gens savent ce que ces personnes endurent tout au long de leur vie.

 Bryan

lundi 8 décembre 2014

Le manga, une épopée en Europe ?


J’ai remarqué que les jeunes s’intéressent plus souvent au manga qu’à la bande dessiné, c’est pourquoi je me suis posé la question suivante : pourquoi les mangas sont-ils plus appréciés, par les jeunes,que la bande dessinée ?

Avant de répondre à cette question, laissez-moi vous raconter l’histoire du manga.
Les e-makimono (de larges rouleaux peints que l’on pliait et qui racontaient toute sorte d’histoires) peuvent être considéré comme des prototypes de mangas.



E-Makimono de Sumiyoshi Jokei, 1661.

Le manga a été inventé par Katusushi Hokusai. Le terme « manga » signifie  littéralement : « image dérisoire ». Les premiers mangas d’Hokusai caricaturaient des personnages célèbres. Cette forme de représentation a fini par donner naissance à une forme d’expression à part entière.



Pages d’un carnet de croquis d’Hokusai, vers 1814.

Osamu Tuzeka a révolutionné le manga. Inspiré par les productions hollywoodiennes, il introduit le découpage cinématographique en modifiant la forme des cases. Nous pouvons représenter l’action sous différents angles donnant au manga un rythme de film d’action. Tezuka était tombé sous le charme des yeux de Blanche Neige (Disney) et les introduisit dans son manga.







Plusieurs personnages créés par Ozamu Tuzeka

Au japon, il existe les « Shonen Jump ». Ce sont des hebdomadaires tiré à plus de 5 millions d’exemplaires et qui se vendent à l’entrée du métro pour deux euros.



Exemple d’un Shomen Jump.


Pour trouver réponse à ma question de départ, je suis allé interviewer plusieurs personnes dont deux lecteurs de mangas, un vendeur/libraire et un dessinateur. Certaines des questions que je leur ai posées étaient identiques, d’autres étaient spécifique à leur métier.

Ma première question concernait ce qui leur avait donné l’envie de lire/regarder des mangas. Tous m’ont répondu qu’ils sont tombés dessus par hasard, mais qu’ils ont directement accroché.

Suite à cela, je leur ai demandé ce qui les attiraient dans le manga. Là encore, toutes leurs réponses se rejoignaient pour dire que ce qui les attirent est l’histoire du manga et le dessin. Je leur ai alors demandé : « quelle était leur manga préféré ». Ici, ce qui ressort en commun est : Dragon Ball, One Piece, Bleatch et Akira.











Tous s’accordent également, sur le fait qu’ils préfèrent regarder un manga sous la forme de film, sauf le dessinateur, qui préfère les lire.

Je leur ai également demandé s’ils lisaient des bandes dessinées. Les deux lecteurs de mangas ont répondu qu’ils en lisaient pour s’amuser. Le dessinateur, quant à lui, en crée. Le libraire lui n’en lisait pas.

J’ai posé au vendeur trois questions plus spécifiques à son métier. En premier lieu, je lui ai demandé : « quel est l’âge moyen des lecteurs de manga ? ». Suite à quoi, il m’a répondu 24 ans.

Je lui est demandé, également, si nous passons à coté de certains mangas publiés au Japon et « comment il envisage le futur du manga ? » . Il m’a répondu que le manga se développe de plus en plus, mais nous ne ratons aucun mangas non publiés en Europe

La question pour le créateur était : « que mettez-vous en avant pour séduire le lecteur ? » . Il m’a répondu qu’il fallait un dessin « tape à l’œil » et une histoire où l’on peut s’identifier au héros.

Pour ma part,j'ai beaucoup apprécié « Naruto » car il est seul et détesté par la plupart de son village et par la suite, en devient l' héros apprécié de tous grâce, à sa détermination face à toutes épreuves et à sa confiance aveugle.

Je trouve qu'il me ressemble au niveau de sa détermination et le fait qu'il aide tout le monde .

Ce que j'admire chez lui, c'est qu'il sauve le village malgré qu'il ai été détesté et rejeté par tous.

Suite à son acte, il devient l'ami de tous, pas seulement car il a sauvé son village, mais surtout car il a reussi à combatre son d'émon .

Je pense que comme Naruto, nous avons tous un démon à vaincre pour être bien avec nous- même et les autres .

 



Après toutes mes recherches et mes interview, je peux donc, conclure que le manga est plus apprecié par les jeunes, car il permet aux jeunes de s'identifier au héros et transmet également un message positif.

Bryan